Origines de l'American Staffordshire Terrier

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Les origines de l'American Staffordshire Terrier remontent aux alentours de la fin du 18 ème siècle en Angleterre. Les combats contre les taureaux et contre d'autres types d'animaux ainsi que les combats de chiens étaient fréquents. On utilisait le Bulldog ( bien différent de celui que l'on connait aujourd'hui) un grand chien élancé, allant jusqu'à 45 kg et doté d'un courage phénoménal, qui était employé pour des combats contre les ours et les taureaux.

Des Terriers légèrement plus lourds et de couleur noire et feu, étaient impliqués pour chasser les blaireaux, dératiser les villes, faire des combats de chiens et dans toutes autres disciplines où un chien petit, rapide et courageux excelle. Dans un effort de produire des machines à combattre toujours plus efficaces pour participer aux combats de chiens, de nombreux croisements entre le BullDog et le Terrier ont été effectué pendant plusieurs décennies.

Les origines datant de cette période décrivaient les mariages des BullDogs à de grands Terriers dans le but d'ajouter la vitesse, la puissance, la combativité et la ténacité. Les caractéristiques des deux races furent fixées pour donner naissance à un nouveau type de chien, le "Bull-ant-Terrier". Le produit de ce croisement décrit dans les publications de l'époque -1806- démontre la ressemblance frappante avec l'American Staffordshire Terrier d'aujourd'hui.

On doit garder à l'esprit que les mariages que nous connaissons actuellement n'existaient pas jusqu'au début du 18 ème siècle. Le Terrier par exemple était un chien qui allait se développer. La désignation "Terrier" s'est rapportée à l'utilité du chien plutôt qu'à son aspect. N'importe quel chien utilisé, sans regarder les origines étaient ainsi désigné comme des Terriers. En 1835, en Angleterre les combats de chiens et autre sport sanglant furent interdits mais ils continuèrent de façon illégale.

Aux alentours de 1860 une nouvelle race de Terriers a vu le jour: Le Bull Terrier Blanc. Issus de mariage entre le Dalmatien , le Bull and Terrier et l'English White Terrier. James Hinks a eu du succes dans 
les fosses avec ce "cavalier blanc". Au début du 19 ème siècle, apparu l'English Bull Terrier coloré, en croisant un Bull Terrier blanc avec un Pit Bull.


L'histoire de la race au U.S.A. de 1850 à1930:


Beaucoup de chiens ont été importés au usa avant 1860. Par exemple, "the great dog Spring" a été importé par McCaffrey en 1857 et il commença une ligné de chiens réputé à son temps. En1880, "Cockney" Charlie Lloyd a importé Paddy et Pilot, les 2 ont été utilisé pour les combats de chiens dans les pit du nord-est. A cette date, la race était déjà bien connue au usa. Nommé Pit Bull, ou Pit Bull Terrier, la race est devenue de plus en plus populaires.

Des combats de chiens ont été ouvertement tenue et les organisateurs n'hesitant pas à en faire la publicité. Les vainqueurs sont devenu célèbre avec leurs propriétaires et leurs éleveurs. En 1898, l'United Kennel Club a été fondé à Kalamazoo, au Michigan, par C. Bennett dans le but d'enregistrer l'American Pit Bull Terrier. Une fois que des personnes célèbres comme John L. Sullivan et Theodore Roosevelt en ont eus comme compagnons, la race est devenue l'une des plus populaires du premier quart du 20 siècle.

Des affiches patriotiques de la Première Guerre mondiale représentent l'American Pit Bull Terrier au coté d'autres races de chiens des pays alliés comme les défenseurs des soldats de l'alliance. En fait, le chien le plus décoré de la Première Guerre mondiale était un American Pit Bull Terrier,il se nommait Sergent Stubby.

Ce chien et une exposition spéciale illustrant ses exploits héroïques ont été longtemps exposées à la Smithsonian Institution à Washington DC. Une des histoires préférés de James Thurber est un conte nostalgique de l'American Pit Bull Terrier et de son enfance. "Pete" était aussi le compagnon fidèle et familier de Buster Brown dans une bande dessinée "Our gang comedies" et fut le premier chien enregistré par AKC en 1936.

Il était le seul chien de survivre à la transition entre les films muets et avec bande sonore ,un hommage à l'intelligence du chien et à l'habileté et l'ingéniosité de son entraîneur, Harry Lucenay.The American Bull Terrier Club, fondé en 1921 à Clay Center, Kansas, a publié une standard de la race à partir de laquelle notre standard actuelle est dérivé (WM Whitaker, juin 1966 AKC Gazette). "The Dog Fancier", un magazine de diffusion nationale, a été consacrée à l'American Pit Bull Terrier. Les American Pit Bull gagnants ont également été mis à jour dans «Bloodlines», le journal de la United Kennel Club.

Il convient de noter que, bien que l'American Bull Terrier ou American Pit Bull Terrier etait encore en cours d'élaboration dans le pays , les Anglais ont continué à développer leur version des pit-bull. Ce chien, nettement plus petits et de nature quelque peu différente, a été reconnue en 1935 par le Kennel Club britannique sous le nom de Staffordshire Bull Terrier.


De 1930 à nos jours:


En 1930, un certain nombre de puristes de l'American Pit Bull Terrier ont commencé à travailler à l'identification de l'American kennel club. L'homme le plus responsable pour réaliser cette identification fût WILFRED T.BRANDON. Mr BRANDON a presque convaicu les représentants de l'AKC que c'était une race de fond suffisamment riche d'informations et de type physique uniforme pour justifier son inclusion au registre de l'AKC.

Il adopta et modifia des normes précédemment existantes pour forger le standard qui avait maintenant survécu sans changement pendant plus de 40 ans. La pétition de départ, a réclamé l'identification de la race sous son nom traditionnel de "American bull terrier", cette désignation était considérée pour certains comme la plus appropriée pour la race. Ceci fût refusé, du moins en partie, en raison de l'opposition par le Club de Bull Terrier Américain.

Il est interressant de noter que la restriction du blanc, qui est dans le standard, ne faisait pas partie du standard original soumis par Mr BRANDON à l'AKC. En ce temps là, Captain Will Judy, éditeur du magazine "DOG WORLD" et supporter de la race, propose le nom de "YANKEE TERRIER". Bien qu'utilisé dans "DOG WORLD" pendant un moment YANKEE TERRIER ne pouvait être acceptable de part la majorité des puristes. La reconnaissance par le Kennel Club Anglais en 1935 du Staffordshire Bull Terrier marqua une étape importante dans la reconnaissance de la race. Dés le départ, il fût prévu que le Staffordshire Terrier et le Staffordshire Bull Terrier soient préservés comme deux races distinctes, notamment à cause des différences physiques qui avaient évolué durant 60 à 80 ans avec des reproductions en Angleterre et aux Etats-Unis.

Ces noms similaires causeraient par la suite des confusions. L'étape finale dans cette longue évolution des noms eut lieu au début des années 1970 par le résultat de l'identification par l'AKC de l'American Staffordshire Terrier. Le Staffordshire Bull Terrier a été finalement identifié par l'AKC en 1975. Ce fût un long chemin pour l'identification de l'Amstaff, qui induit beaucoup de débutant dans l'erreur car tout a commencé par : Bull-and-Terrier, Pit Bull, Pit Bull Terrier, American Pit Bull Terrier, American Bull Terrier, Yankee Terrier, Staffordshire Terrier, et finalement American Staffordshire Terrier.

Cela a créé une situation incroyablement compliquée et embrouillante. Ajouté à cette histoire, beaucoup d'éleveurs d'APBT ont choisi de ne pas enregistrer leurs chiens à l'AKC. Cette décision fût prise pour de multiples raisons, dont l'une concernant la méfiance du milieu des expositions....


En conséquence, grands nombres de chiens furent inscrits aux deux registres (à l'AKC en tant qu'American Staffordshire Terrier et à l'UKC en tant qu'American Pit Bull Terrier). Une situation qui se pratique toujours de nos jours.

Source: Pascoe, H. Richard, Williamson Printing Corp, Dallas, Texas, 1977.
http://www.ast-club.fr/historique.htm


Origines du Staffordshire Bull Terrier 

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Le STAFFIE est né du croisement entre les anciens bull-and-terrier et l'old english terrier.
Prototype des chiens de combat anglais au XIXème siècle, le « Staffie » a depuis longtemps délaissé cet ancien office de gladiateur canin pour devenir un des compagnons de la famille les plus appréciés dans son pays.

Avant tout excessivement sympathique, ce drôle de petit chien est un concentré d'énergie et de tendresse.

En France, bien qu'éloigné de l'engouement engendré par son cousin américain, il suscite une curiosité grandissante.

A l'instar des deux autres races de « Bull and Terrier », il fait la symbiose entre deux types de chiens bien différenciés au cours de l'histoire cynologique.

Mais davantage que l'American Staffordshire, plus encore que le Bull Terrier, il est considéré comme le plus proche de l'aspect initial des fruits de ces croisements.

Au commencement était le Bulldog, molosse moins lourd que le modèle actuel, utilisé au combat contre les taureaux, voire des ours, spectacle codifié en Angleterre dès le Moyen Age.

A partir du XVIIème siècle, ces gros animaux se raréfiant dans cette utilisation, ces exhibitions déclinent.

Pour leurs amateurs, combats de coqs et combats de chiens passent alors pour une intéressante alternative. Les uns et les autres sont particulièrement prisés par l'aristocratie qui les considère, à l'instar des courses de chevaux, comme un sport d'autant plus passionnant qu'on y parie de lourdes sommes.

A la fin du XVIIème siècle, le comte de Derby et son ami le duc d'Hamilton, propriétaires de chiens de combats, sont parmi leurs amateurs les plus acharnés ; dans les « pits » (arènes) de Preston et Liverpool, leurs animaux sont souvent vainqueurs.

A partir de souches bulldog, différents types de « fighting dogs » émergent suivant les régions, plus lourds dans le nord, plus légers dans les Midlands. Le duc d'Hamilton, jusqu'à sa mort en 1801, sélectionne sa propre lignée de chiens, agiles et rapides, connue sous le nom de « race d'Hamilton » ; le prince de Galles lui-même, futur roi Georges IV, fut propriétaire de deux sujets.

Lorsqu'en 1835, les combats d'animaux sont officiellement interdits en Grande-Bretagne, les pugilats entre chiens continent, faciles à organiser dans la clandestinité des arrière-cours de tavernes. Dans les Midlands, qui connaissent à partir à partir du milieu du siècle une intense industrialisation, ces spectacles sont en effet dans un contexte urbain le théâtre du pauvre ; comme le sont également les « rat killing matches » mettant en scène des Terriers.

Pour obtenir des chiens encore plus vifs, « nouveaux » bulldogs et Terriers sont croisés, l'apport Terrier étant notamment constitué par une souche ancienne, l'English White.

On ne sait exactement quelle filiation exacte relie les chiens de ce « Black Country », noir de charbon et de la fumée des hauts fourneaux, à la souche de Lord Hamilton.

Les Hybrides « half and half » connaissent en tout cas le succès dans le « dog fighting », très populaire jusqu'au début du XXème siècle, auprès des mineurs et ouvriers des fonderies pour lesquels ils représentent une source de revenus.

Lorsqu'en 1847 le peintre Henry Chalon représente un « bull terrier » blanc aux oreilles taillées, type et morphologie du Staffordshire actuel sont déjà présents.

Mais pour ce dernier, la légitimité cynophile, qui l'extrait définitivement de son contexte d'origine, se fera attendre : il n'est reconnu qu'en 1935 par le Kennel Club, Joseph Dunn étant alors le principal promoteur de la race ; l'appellation générique étant déjà utilisée par le cousin Bull Terrier, elle prend le nom du comté de Staffordshire. Le cheptel moderne se développe à partir de 6 lignées nommées selon le sujet considéré comme fondateur : « J Line » pour Fearless Joe, « M Line », la plus influente, pour Brindle Mick, « L Line » pour Game Lad, « B Line » pour Rum Bottle, « R Line » pour Ribchester Max, « C Line » pour Cinderbank Beauty. Le premier champion est en 1939 un fils de Brindle Mick, Gentleman Jim, étalon bicolore appartenant à Joe Mallon, tenancier d'un pub dans le Black Country.

Bien proportionné et d'une force remarquable pour sa taille.

Ses mouvements dégagés, puissants et souples reflètent une parfaite alliance entre le Bull et le Terrier.

Le standard qui laisse une certaine liberté en indiquant une fourchette large pour le poids et la taille, permet certaines variantes.

La race distingue ainsi trois tendances :

•  Le Terrier Type, celui d'origine – 17 kg pour 40 cm – a une ossature relativement fine et une tête plus légère, il excelle dans le travail.

•  Le Balanced Type est un peu lourd, son ossature et sa tête plus massives. Il convient parfaitement aux expositions canines.

•  Le Bull Type est un chien beaucoup plus imposant, c'est le type qui se rapproche le plus du Bulldog.

Chaque sujet doit cependant correspondre au standard, l'essentiel étant que leur morphologie séduisante aille de paire avec un tempérament qui l'est tout autant.

Le Staffordshire accède progressivement à la popularité, pour devenir un des chiens de famille les plus appréciés des Britanniques ; le chiffre des naissances annuelles est stabilisé autour des 7000 à 8000 individus.

Ce tempérament, merveille d'équilibre, de dynamisme et de tendresse, positionne en effet le Staffordshire comme une des grandes réussites de la cynophilie britannique.

La France commence à découvrir ce chien magnifique, et parions que ses grandes qualités vont en faire craquer plus d'un
Source: http://www.staffordshire-bull-terrier.net/historique_staffie.htm


Origines de l'American Pit Bull Terrier

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En France, le Pit Bull n'est pas considérée comme une race de chiens à proprement parler (classification de la Fédération cynologique internationale) mais regroupe un ensemble de « types » de chiens sélectionnés à l'origine comme chien de travail. On trouve donc plusieurs variantes du pit bull, mais qui ont toutes en commun d'être issues de multiples croisements de chiens de type terrier et bulldogs.

Bien que l'histoire du Pit Bull et de son ancêtre le Bulldog (à ne pas confondre avec les races brachycéphales telles que nous les connaissons aujourd'hui) soit relativement bien documentée, il existe des divergences d'opinion notables à ce propos. C'est pourquoi nous nous efforcerons ci‐après de détailler les différentes versions existantes. Une partie de l'explication concernant ces divergences d'opinion réside dans le fait que la plupart des chiens étaient, à l'époque, classifiés et nommés selon leur apparence générale et le travail pour lequel ils étaient sélectionnés plutôt que par « race » (telle qu'on l'entend aujourd'hui). Historiquement, les mots « terrier » et « bulldog » étaient utilisés assez fréquemment, mais ont une signification ambiguë. Il est donc difficile de remonter la trace exacte des ancêtres du Pit Bull.

Quoi qu'il en soit, c'est l'histoire qui explique le travail pour lequel a été conçue cette race. Et ce type de travail permet de comprendre différents tempéraments tels que l'intelligence, l'instinct de prédation, la réponse au stress, les instincts sociaux et l'agression contre les autres chiens.

En faisant quelques recherches, le lecteur constatera que les chiens de type molossoïde apparaissent dans les écrits et l'art depuis des siècles. Avant Jésus‐Christ déjà, les romains, impressionnés par la puissance des chiens britanniques, les ont importés et utilisés dans les arènes de Rome ou comme chiens de guerre. Ces chiens, croisés avec les chiens Romains et réexportés dans toute l'Europe, dont la Grande‐Bretagne, ont sans aucun doute contribué à la création du Bulldog, lui‐même élément principal utilisé dans le développement du Pit Bull.

Aux environs de 1406, Edmund de Langley, Duc de York, publia un essai dans lequel il décrivait l'Alaunt, un descendant des anciens molossoïdes. Sur une peinture datant de 1585, des chiens décrits comme étant des Alaunts, très ressemblants au Pit Bull moderne, sont montrés en train de chasser des sangliers sauvages. L'Alaunt semble être le lien entre les anciens molossoïdes et le Bulldog. De physionomie semblable mais de taille plus grande (type Danois), les Alaunts étaient utilisés pour la chasse et la garde de troupeaux. En outre, ils étaient très sociables avec l'être humain.

Le nom « Bulldog » a été mentionné pour la première fois dans un écrit datant de 1631. Par la suite, des chiens décrits comme des Bulldogs étaient utilisés dans des combats contre des taureaux ou des ours. En 1632, dans une lettre à son ami George Wellingham, un Anglais dénommé Prestwich Eaton demande un « bon Mastiff et deux Bulldogs ». Ce qui indique qu'à cette époque déjà, il existait une différenciation entre les deux types de chiens et que le Bulldog était déjà reconnu comme un type bien distinct.

Le Bulldog était similaire à l'Alaunt, excepté le fait qu'il était plus petit, plus rapide et plus agile. En observant certaines peintures de l'époque, on peut déjà observer deux types de Bulldogs. Certains étaient larges, avec des os lourds et plus courts sur patte. Il est probable que ces chiens soient à l'origine de l'English Bulldog actuel, créé par le biais du croisement entre l'Alaunt et une race brachycéphale chinoise, le Pai Dog. D'autre part, on trouve des représentations de Bulldogs plus fins, avec des traits moins marqués et des pattes plus longues. Tout laisse à le penser que ces chiens sont les ancêtres du Pit Bull actuel. Mais à cette époque, les Bulldogs n'appartenaient pas à une race en particulier. C'était des types de chiens, élevés et sélectionnés sur des aptitudes plutôt que sur des lignées ou des pedigrees.

Ils devinrent ainsi des chiens extrêmement polyvalents : élevés autant pour le combat, la garde de troupeau, la chasse ou comme chiens de ferme, les Bulldogs n'en étaient pas moins d'excellents chiens de famille. Les chiens de type Mastiff étaient quant à eux utilisés principalement pour la garde. Les Bulldogs étaient des animaux agréables à vivre et d'une loyauté incomparable envers l'être humain. Puisqu'ils faisaient partie de la famille, on commença déjà à cette époque à éliminer de la sélection tout chien montrant une quelconque agressivité envers l'être humain. L'extrême loyauté et l'amour inconditionnel dont faisait montre le Bulldog envers les êtres humains est une caractéristique primordiale qui se retrouve aujourd'hui - s'il a été élevé et sélectionné correctement - chez le Pit Bull.

Les Bulldogs étaient agressifs envers les autres animaux, mais étaient souvent utilisés par paires pour le combat contre les taureaux et en meute pour la chasse. Ainsi, l'agression contre les autres chiens n'était pas un trait de caractère spécifique au Bulldog.

Beaucoup d'attention fut portée au Bulldog de l'époque à cause des sports de combats, la littérature à son sujet faisant le plus souvent mention des combats contre les taureaux. En réalité, si le combat contre les taureaux était à ce point évoqué lorsqu'on parlait du Bulldog, c'est principalement parce que ce sport était très largement relayé par les médias et par les lois qui l'entouraient. La vérité était probablement moins sensationnelle. La plupart des chiens étaient utilisés pour le travail, alors qu'une petite partie était utilisée pour les combats.

Lors des combats, qui s'apparentaient plus à un moyen de gagner de l'argent grâce aux paris qu'à un véritable sport, les chiens devaient avoir une prise sur le taureau et ne plus le lâcher. Le gagnant était celui qui parvenait à éviter les coups de pieds et de cornes du taureaux et à tenir sa prise le plus longtemps. Les meilleurs chiens tenaient leur prise jusqu’à ce que le taureau s'effondre d'épuisement. Les chiens étaient souvent projetés en l'air, provoquant des fractures des pattes, du dos ou du crâne au moment où ils touchaient le sol. Les histoires de chiens aux multiples fractures tentant de retourner vers le taureau victorieux en rampant sont légion. Mais dans l'ensemble, les chiens et le taureau souffraient énormément.

De plus en plus de voix s'élevèrent contre ces combats. L'argument servi au public comme quoi le combat rendait la viande plus tendre avant l'abattage permit de repousser une éventuelle législation en la matière. Mais en 1835, le Parlement fut forcé de bannir ce sport et d'édicter une loi.

Le Pit Ratting était une autre activité autour de laquelle les paris florissaient. L'arène était une sorte d'enclos fermé de six pieds sur six, avec des murs en bois. Les chiens devaient tuer un maximum de rats en un temps donné. Divers types de chiens participaient à ce sport : des Terriers pour les plus petits et des Bulldogs pour les plus gros. Ainsi, il semblerait que le Pit Ratting ait contribué à l'apparition des Half and Half (moitié Terrier, moitié Bulldog) qui devinrent rapidement très populaires. Les races considérées comme la partie « Terrier » des Bull and Terrier sont le White English Terrier (race éteinte), ainsi que son descendant le Black and Tan Terrier, connu actuellement sous le nom de Manchester Terrier et le Fox Terrier. Il est probable que des terriers d'Écosse aient également participé à ce mélange, car le Pit Ratting était très populaire dans cette région notamment aux environs d'Aberdeen.

Alors que les combats contre les taureaux disparaissaient peu à peu suite à la loi de 1835, les gens commencèrent à se tourner vers les combats entre chiens et portèrent leur choix sur le Bulldog. La sélection donna naissance à un Bulldog plus belliqueux envers les autres chiens, de plus petite taille et plus agile, afin d'être plus performant dans l'arène. Alors que le Bulldog était aimé pour sa puissance et son gameness, il manquait d'agilité et était trop grand. Ainsi, les croisements entre les Bulldogs et les Terriers commencèrent probablement à cette époque en Grande‐Bretagne. Ces croisement donnèrent naissance à des chiens connus sous les noms de Bull and Terrier, Half and Half et Pit Terrier. Les passionnés de combats sélectionnaient des chiens avec comme seul leitmotiv leur habilité au combat, tandis que le Bulldog original était toujours très populaire dans les fermes et continuait à être sélectionné pour les tâches qu'il avait l'habitude d'accomplir jusqu'ici. Les dogmen de l'époque ne recherchaient pas des chiens de pure race mais des chiens ayant des capacités au combat. C'est pourquoi les chiens étaient sélectionnés sur leur gameness et non sur leur pedigree.

A ce stade de l'histoire, il faut savoir qu'il existe deux écoles. La deuxième version, exposée notamment par Richard Stratton, pose la question de savoir pourquoi avoir dilué le sang du chien de combat parfait avec le sang des Terriers, dépourvus de gameness. L'argument classique est de dire que le sang de Terrier augmente l'agilité et diminue la taille. Cependant, le travail demandé aux Bulldogs nécessitait déjà de l'agilité et de l'habileté afin d'éviter les coups portés par le taureau. La taille et la physionomie des Bulldogs étant relativement hétérogènes, il n'aurait pas été très difficile de diminuer la taille des chiens pour qu'ils soient plus compatibles avec l'arène. En examinant certaines représentations artistiques de l'époque, on peut clairement s'apercevoir que les Bulldogs ne différaient que très peu de nos Pit Bulls actuels. C'est pourquoi, de l'avis de certains, le Pit Bull moderne est principalement issu des anciens Bulldogs. Ils attribuent la croyance populaire selon laquelle du sang de Terrier a été ajouté au Bulldog à un confusion avec l'histoire de l'English Bull Terrier, qui est une race totalement distincte mais dont le passé est extrêmement bien documenté.

Ces chiens de combat furent importés en Amérique par les immigrants britanniques et irlandais à la fin des années 1800 et utilisés de la même manière qu'ils l'étaient en Grande‐Bretagne. Alors que le cheptel resté en Grande‐Bretagne allait évoluer afin de devenir l'actuel Staffordshire Bull Terrier (reconnu en 1935 par le Kennel Club britannique), l'Amérique était le terrain rêvé pour le développement du chiens de combat ultime. Les Bull and Terrier commencèrent alors à être sélectionnés pour leur aptitude au combat, leur implacable bravoure, une résistance extrême à la douleur, leur flexibilité, la volonté inébranlable de combattre jusqu’à la fin et leur inégalable tendresse envers l'être humain. Si ce dernier trait de caractère était aussi important pour les dogmen de l'époque, c'est bien évidemment afin d'obtenir des chiens facilement manipulables alors même qu'ils étaient épuisés et surtout en train d'endurer des souffrances extrêmes dues aux blessures infligées lors des combats. Les chiens qui n'étaient pas aptes au combat ou qui montraient le moindre signe d'agressivité envers l'être humain étaient tués ou tout du moins écartés de la sélection. Bien qu'on ne saura probablement jamais avec une totale certitude quelles sont les races qui ont conduit à la création de l'American Pit Bull Terrier moderne, il convient encore une fois de rappeler que ces chiens ont toujours été sélectionnés sur leur tempérament et non sur leur apparence. Par le biais d'une sélection intensive sur les traits mentionnés plus haut, ces chiens sont les fondements de l'American Pit Bull Terrier, tel que nous le connaissons actuellement lorsqu'il est élevé et sélectionné comme il se doit.

A cette époque, les Pit Bulls étaient de taille bien plus petite que ceux que nous pouvons rencontrer de nos jours. En effet, leur poids excédait rarement 25 livres. De 1900 à 1975, on peut penser que la taille moyenne a légèrement augmenté. Cependant, c'est surtout depuis que le Pit Bull n'est plus utilisé comme chien de combat que sa taille a considérablement augmenté, notamment à cause d'éleveurs néophytes qui, dans les années 1980, ont profité de l'effet de mode suscité par le Pit Bull et répondu à une demande pour des chiens de plus en plus gros.

Alors que l'Amérique prospérait, le Pit Bull se développait. Comme le Bulldog, il était également utilisé pour la chasse, la garde de troupeaux, le weight pulling et simplement comme compagnon fidèle et loyal. Il était l'une des races les plus populaires, le chien chéri de l'Amérique, admiré, respecté et aimé.

En 1898, Chauncy Bennet créa le United Kennel Club (UKC). L'UKC, à l'époque où les combats étaient encore largement acceptés en tant que sport, s'occupait de l'enregistrement des chiens et de l'édition de règlements pour les combats. C'est ainsi que naquit l'American Pit Bull Terrier en tant que race proprement dite. Le but de l'UKC était d'enregistrer les chiens de compétition. Afin d'y pouvoir enregistrer son chien, il fallait qu'il ait gagné trois combats. Plus tard, alors que les combats furent déclarés illégaux, l'UKC devint un registre pour toutes les races, axé sur le travail et la performance. L'UKC est maintenant le deuxième plus grand registre aux USA, muni d'un règlement strict qui bannit toute personne rendue coupable de participer à des combats de chiens.

L'ADBA (American Dog Breeders Association) est l'autre registre qui fut créé spécifiquement pour le Pit Bull, en 1909. L'ADBA a été fondé par Guy McCord qui était un proche des pères fondateurs de la race. Les fondateurs de l'ADBA ont décidé de créer ce registre parce qu'ils pensaient que l'UKC ne faisait pas correctement son travail de préservation de la race. Son but, demeuré inchangé depuis la première heure, est d'enregistrer, de promouvoir et de préserver l'APBT original en tant que chien de type combat.

En 1936, afin de faire face à la demande, l'American Kennel Club (AKC) accepta d'enregistrer les Pit Bulls. Mais ils le furent sous le nom de Staffordshire Terrier afin de se distancier de l'univers des combats. Beaucoup de chiens furent enregistrés auprès des deux registres, l'UKC et l'AKC. Avant 1936, l'American Pit Bull Terrier et le Staffordshire Terrier étaient deux races identiques, mais dès cette date, les Staffordshire Terriers commencèrent à être sélectionnés sur des critères physiques (tête plus carrée, poitrine et joues plus larges) plutôt que sur leur tempérament. L'AKC finit par fermer son registre aux APBT en acceptant uniquement d'enregistrer des chiens dont les deux parents étaient enregistrés comme Staffordshire Terrier. Il fut néanmoins rouvert aux American Pit Bull Terriers pour une courte période durant les années 1970. En 1972, le nom de Staffordshire Terrier fut changé en American Staffordshire Terrier (Am'Staff). L'ADBA et l'UKC autorisent l'enregistrement des Am'Staffs, mais sous le nom d'American Pit Bull Terrier.

De nos jours, à cause notamment d'un patrimoine génétique plutôt faible, l'Am Staff s'est développé avec un phénotype relativement restreint. Alors que le phénotype de l'APBT varie plus fortement bien que la taille et les proportions soient restées relativement constantes. On verra rarement un chien de plus de 60 livres dans la cour d'un bon éleveur. Bien que l'Am Staff et l'APBT aient exactement les mêmes origines, force est de constater qu'ils diffèrent passablement aujourd'hui. Cette différence est due à l'existence de deux modes de sélection bien distincts : un sélection axée exclusivement sur le mental et le tempérament pour l'APBT et une sélection axée presque uniquement sur l'apparence physique pour l'Am Staff.

L'American Pit Bull Terrier devint l'une des races les plus appréciées aux États‐Unis, un chien estimé et aimé par une large partie de la population. Il fut utilisé pour représenter les États‐Unis lors de la Première Guerre mondiale. Des entreprises très populaires l'utilisèrent pour promouvoir leurs marques. Dans la série de télévision Our Gang un Pit Bull nommée Petie accompagnait une adorable bande de gamins appelés « les petites canailles » (The Little Rascals). Des personnages célèbres comme Charlie ChaplinTheodore Roosevelt ou Helen Kellerpossédaient des Pit Bulls. En 1917, Le sergent Stubby, un Pit Bull, devient le chien le plus décoré de l'histoire pour avoir sauvé plusieurs soldats et capturé un espion allemand alors qu'il servait dans les tranchées françaises avec la 26e Division.

Ce fut donc à cette époque que le Pit Bull devint la race la plus aimée, admirée et respectée d'Amérique. Rien n'a d'ailleurs changé aux yeux de ceux qui connaissent réellement l'APBT et qui ont eu l'occasion de connaître un digne représentant de la race, bien élevé et bien socialisé.

Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 1980, le Pit Bull sombra quelque peu dans l'oubli du public. Dans les années 1980, le Pit Bull devint un chien à la mode. Ce fut à cette période qu'apparut toute une multitude d'éleveurs ne connaissant absolument rien à la race mais bien décidés à profiter de cet effet de mode. Bien évidemment, ce fut également durant cette période que les problèmes surgirent. Ces éleveurs n'adhéraient pas aux principes fondamentaux qui avaient guidé les passionnés de la race pendant près de 200 ans. Précisément, ces éleveurs commencèrent à produire en masse dans le seul but de gagner de l'argent. Pire encore, certains éleveurs sans scrupules se mirent à baser leur sélection sur un tempérament totalement opposé à celui qui avait toujours prévalu jusqu’à maintenant : il commencèrent à sélectionner des chiens pour leur agressivité envers l'être humain. En très peu de temps, certains individus se retrouvèrent à posséder et à élever des Pit Bulls agressifs envers l'être humain, sans aucune attention portée à la sélection. Ceci, additionné à la couverture médiatique de certains drames causés par ces chiens, donna naissance à une controverse qui perdure encore aujourd'hui.

Dans certains cantons suisses (notamment Genève), cette controverse a abouti à l'interdiction de la reproduction et de l'acquisition de Pit Bulls, ainsi que d'autres races considérées dangereuses.

Malgré l'arrivée de ces éleveurs peu scrupuleux, on trouve encore aujourd'hui des éleveurs passionnés, avec une grande connaissance de la race et produisant des chiens avec le tempérament qu'on leur connaît depuis près de 200 ans. L'American Pit Bull Terrier, dans sa vaste majorité, reste un chien extrêmement gentil avec l'être humain et spécialement avec les enfants. L'American Canine Temperament Testing Association, qui s'occupe de tester le tempérament des chiens pour les concours, mentionne que 95 % des American Pit Bull Terriers ont passé le test, contre une moyenne de 77 % toutes races confondues. Le taux de réussite de l'American Pit Bull Terrier est le 4e plus élevé de toutes les races testées1.

De nos jours, bien qu'encore utilisé illégalement ou légalement (dans certains pays) pour les combats, le Pit Bull est devenu, dans sa large majorité, un chien de compagnie ou de travail merveilleux. Ils sont utilisés comme chiens de police ou de l'armée, comme chiens de décombres et de secours ou comme chiens de troupeau. Ils sont présents dans différents types de compétitions comme l'agility, l'obéissance, le mordant sportif ou encore le ring français. Ils sont en fait l'une des races les plus polyvalentes qui existe.

Source: wikipédia


Origines du Rottweiler

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Le Rottweiler compte parmi les plus anciennes races de chiens. Son origine remonte au temps des Romains. Il était alors un chien de garde et de troupeau. Il escorta les légions romaines lorsqu’elles franchirent les Alpes, protégeant les hommes et menant le bétail. Lorsque les légions s’installèrent dans la région de Rottw eil, ces chiens se trouvèrent en contact avec les chiens indigènes et il se produisit des croisements entre les deux variétés. Les principales fonctions du Rottw eiler restèrent la garde et la conduite des grands troupeaux ainsi que la défense du maître et de ses biens. La vieille ville impériale de Rottw eil finit par lui octroyer son nom : chien de boucher de Rottw eil. Les bouchers faisaient l’élevage de ces chiens uniquement en fonction de leurs performances comme chiens d’utilité. Il se développa ainsi au fil des ans une race tout à fait exceptionnelle de chiens de garde et de troupeau, utilisé aussi comme animal de trait. Lorsqu’au début du 20ème siècle la police eut besoin de chiens de service, on testa également le Rottw eiler et il s’avéra qu’il était parfaitement bien adapté aux missions d’un chien de police. Il fut officiellement reconnu comme tel en 1910. L’élevage du Rottw eiler est orienté vers un chien débordant de vigueur, noir, aux marques feu bien délimitées, dont l’aspect général massif n’altère aucunement la noblesse et qui se prête tout spécialement à l’emploi comme chien de compagnie, de service et d’utilité.


Origines du Bull Terrier

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Originaire de Grande Bretagne c’est vers la fin du 18e siècle que les amateurs de combats de chiens décidèrent de croiser des Terriers et des Bull-Dogs.

Grâce à ce mariage le gladiateur blanc était né !

A cette époque les Bulls and Terrier n’étaient pas du tout civilisés et même craints et hais par les amateurs de chiens de race.

C’est en 1862 que Mr James Hinks sélectionna la première lignée de Bull Terrier blanche qui ressemble le plus à nos Bulls d’aujourd’hui.

Edward Ted  qui décida d’améliorer les Bulls de couleur en croisant les Bulls blancs avec des Bulls and Terrier (qui sont maintenant nos Staffordshire Bulls Terriers) pour créer nos Bulls de couleur actuels.

Il existe 3 types de Bulls Terriers :

- Le type Terrier :  plus petit, trapu et agile

- Le type Bull : grosse ossature, poitrail éclaté tirant plus vers le Bull-Dog

- Le type Dalmatien : plus haut et plus élégant

Le but étant de réussir à allier ces trois types pour avoir « le Bull idéal »

Source: © Quakers family - http://www.entre-chien-et-nous.fr/bull-terrier.html